Nous poursuivons notre rétrospective au château des Ducs de Bretagne avec une visite à travers l’histoire nantaise et notamment de son industrie en compagnie de l’atelier d’écriture du GEM Le Nouveau Cap à Nantes.

Les espaces 23-24-25 nous donnent à voir l’expansion des industries nantaises : LU, les conserveries et le savon etc. La fabrication de ces produits par une classe ouvrière et destinés dans un premier temps à une classe aisée : la bourgeoisie enfin la publicité a permis de faire connaître et rayonner les produits phare nantais au-delà de la région.

Écrivons maintenant !

PANORAMA POÉTIQUE Salle 23

Il y a une foule de personnes, les mêmes qui utilisent les machines

Il y a une conserverie avec des étiquettes sur des boites

Il y a une femme drapée avec à ses pieds tout un outillage

Il y a un personnage tout en noir dans un cadre doré

Il y a deux tours pour des gaufrettes

Patricia

Biscuiteries nantaises

Dans l’usine, ils mettaient les  biscuits dans les boites

Pour les envoyer dans tous les pays y compris l’Amérique

Joseph Colin a créé sa conserverie de sardines en 1824

Les sardines à l’huile deviennent sa spécialité

Amar

HISTOIRES OUVRIÈRES Salle 24

Je suis ouvrier dans une conserverie de légumes. J’arrive tous les matins, sauf le dimanche, à l’usine où je suis chargé de la mise en boite des petits pois selon la méthode de Nicolas Appert. C’est une méthode de conservation par stérilisation à l’eau bouillante. Le contenant utilisé est le fer blanc, tôle de fer recouverte d’une pellicule d’étain. Ce fer blanc est ensuite verni pour protéger le métal de la corrosion.

La cadence est rapide et nous n’avons que peu de pauses. Pour le midi, j’ouvre ma gamelle.

Ah ! Si  j’étais une bourgeoise, j’aurais de jolies robes en fins tissus et dentelles précieuses, de jolis gants blancs et un sac incrusté de paillettes dorées, avec un chapeau fleuri sur la tête . Je boirais mon café dans des tasses de porcelaine et le vin dans des verres en cristal. Dans les chemins de campagne comme à la ville, je me déplacerais  sur un  vélo et peut-être un grand bi  avec ses deux roues dissymétriques et ses rayons comme une toile de métal.

Mais non !  Je ne suis qu’un ouvrier qui use sa vie aux durs labeurs , qui vit dans la honte et dans la peur tandis que les soldats, en pantalon rouge, défendent les bourgeois de la révolte sociale qui gronde.

 Patricia

NANTES ET LA PUBLICITÉ Salle 25

Fameux comme unique, le numéro 1 des choix

 Sorti d’ un coffret de délices

Fameux comme unique, le numéro 1 des choix

Retrouvez le goût caché de vos rêves les plus profonds

Fameux comme unique, le numéro 1 des choix

Patricia

Merci à Patricia et Amar pour le partage de leurs textes